Kamal
En 2009, j’ai intégré l’école d’horticulture de Lullier, ladite formation s’est avérée être une des expériences qui m’a le plus enrichi. On m’a inculqué l’art de la production des fruits, et en particulier la patience nécessaire à la croissance des végétaux. J’y ai surtout appris la vie et la culture de mon propre jardin.
Après l’obtention de mon diplôme en 2013, j’ai travaillé plusieurs années en tant qu’horticulteur et dans le soin des grands arbres. Néanmoins, j’avais soif d’apprendre et de m’instruire. En 2016, j’ai donc décidé d’entreprendre une nouvelle formation. J’ai tout d’abord effectué une maturité professionnelle, puis j’ai suivi des études d’ingénieur agronome à la Haute École d’Ingénierie, d’architecture et du paysage de Genève (hepia).
Durant mon cursus à hepia, j’ai rapidement développé une passion pour les statistiques, et j’ai compris que ces dernières étaient appliquées dans tous les domaines. Les statistiques nous permettent de tirer de l’information des données, d’évaluer la vraisemblance de celle-ci et finalement de prendre des décisions. Par conséquent, durant ma formation, j’ai décidé de prendre le temps d’étudier cette matière de façon plus approfondie.
Aujourd’hui, j’ai cette chance énorme d’avoir été accepté dans un master en biostatistique distingué à la pointe de son domaine à l’Université Catholique de Louvain (Belgique). J’ai l’opportunité d’entreprendre des études dans l’école qui m’intéresse le plus et dans un pays que je ne connais pas. Or, les frais de scolarité et le déménagement temporaire ont un coût élevé, cependant grâce au soutien de la Fondation Hubert Tuor je vais pouvoir entreprendre ce projet. Plus que simplement une bourse, j’ai le sentiment qu’intégrer le réseau 242 est une réel opportunité car la fondation prône des valeurs auxquelles je crois fermement.