Après mes études de médecine à l’Université de Lausanne, j’ai poursuivi ma formation clinique au sein du service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Tout au long de mon cursus et de mes premières expériences cliniques, j’ai participé à des projets de recherche portant sur le rôle du stress oxydatif dans la glande thyroïde.
Souhaitant approfondir ma formation en recherche fondamentale et translationnelle, j’ai entrepris une thèse MD-PhD, dont je débute actuellement la quatrième année. Je réalise cette thèse dans le laboratoire du professeur Pedro Herrera à l’Université de Genève (UNIGE), où j’étudie les mécanismes permettant aux cellules de changer d’identité. Plus précisément, je cherche à développer de nouvelles stratégies pour favoriser la reprogrammation des cellules α du pancréas, productrices de glucagon, en cellules produisant de l’insuline, une approche prometteuse pour traiter le diabète de type 1.
Au-delà de mon engagement clinique en endocrinologie et de mon implication dans la promotion du don de cellules souches hématopoïétiques durant mes études, j’ai toujours été passionné par le maintien et la plasticité de l’identité cellulaire au cours du développement et des maladies. Cette thèse représente ainsi la convergence idéale entre mes intérêts scientifiques et cliniques.
Après l’obtention de mon doctorat, je poursuivrai ma formation clinique et mes projets de recherche aux Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), en vue d’obtenir le titre de spécialiste en endocrinologie et diabétologie.
« Je remercie chaleureusement la Fondation Hubert Tuor, via le programme PhD-Booster de l’UNIGE, dont le soutien me permettra de participer à une conférence internationale aux USA. Ces échanges avec mes collègues américains sont essentiels pour renforcer nos collaborations et développer de nouvelles approches dans la lutte contre les maladies endocriniennes. »
